hello à tous... Vous avez peut-être entendu parler des ères précessionnelles?
Ou peut-être pas... Bon c'est le moment d'en discuter un brin alors, ça n'a rien de très scientifique, plutôt symbolique...
Il y a une relation entre l’homme et les astres. Les millénaires se sont écoulés et toujours, des hommes ont eu les yeux au ciel, les Mayas, plus que tout autres, les Egyptiens, les Grecs, les alchimistes. Tous ont constaté que les planètes avaient de quoi nous enseigner sur la nature humaine. Et tous avaient raison ! Nous faisons partie du Cosmos. Ce qui a le plus fasciné Angelo, et qui à motivé ses premières recherches sur l’astrologie, ce sont les ères zodiacales, les fameux âges de plus de deux mille ans qui composent un gigantesque cycle à l’échelle sidérale.
Vint tout d’abord l’époque du Taureau, entre - 4000 et - 2000 et Gilgamesh, roi d’Ourouk en Mésopotamie, la plus grande des incarnations du Taureau, écrivit sur des tablettes chaldéennes l’épopée ancestrale des peuples d’Orient. De gigantesques monstres bucéphales aux ailes d’azur et aux cornes généreuses ornent l’entrée du temple d’Ishtar. Or et lapis-lazuli enrichissent les palais des rois babyloniens. Gilgamesh, héros à pattes et cornes de taureau, fils de la déesse Ninsounna (déesse vache), part à la conquête de l’éternité après avoir perdu son meilleur ami. Mais l’éternité est une plante fermement gardée par les hommes-scorpions. Le Scorpion est bien le signe opposé et complémentaire à celui du Taureau, en astrologie traditionnelle ; il symbolise la Mort. Cette plante d’immortalité, un serpent la lui ravit, tandis que le héros avait vécu toutes sortes d’aventures de l’autre côté du Fleuve du Trépas. C’est certainement la raison pour laquelle le reptile est considéré comme un être immortel par les peuples de cette époque, et c’est aussi la raison pour laquelle il est associé au scorpion, autre animal vénéneux. L’épopée de Gilgamesh nous offre le premier questionnement aux aurores de l’humanité :
Pourquoi ne sommes-nous pas immortels ?
Situé approximativement entre –2000 et l’an 0, l’ère du Bélier nous parle de conquêtes fabuleuses. Les avatars du Bélier sont nombreux, mais tous sont les grands conquérants du monde moderne. La civilisation du Nil était riche en divinités hybrides, et le dieu à tête de Bélier gardait aussi les temples brûlants des portes du désert.
Abraham, père du monothéisme, fut arrêté par Dieu dans son geste sacrificiel, tandis qu’il s’apprêtait à tuer son propre fils. Dieu envoya un bélier pour remplacer l’enfant et pour marquer, certainement, le début d’un nouvel âge.
Moïse le pasteur, qui tel le berger armé de son bâton guida le peuple Hébreu à travers le désert, pour conquérir la Terre Promise était aussi un avatar du Bélier.
Alexandre au casque bicorne, conquérant de Macédoine, n’a-t-il pas soumis une grande partie du monde antique alors qu’il avait tout juste vingt ans ?
Dans l’ère qui suivit, les avatars des Poissons sont nombreux aussi. Ouvrir les portes de l’Amour Universel, au nom de Dieu, ouvrir la compassion que renferme le cœur de chacun, tel était le rêve du prophète des Poissons. C’est le règne de la foi qui est annoncé.
Le prophète qui se faisait appeler « poisson » était le fils du dieu des chrétiens. La traduction du mot grec Ychtus (poisson) révélait l’assemblage des initiales Y. C.H.T.U.S. « Jésus Christ, fils de Dieu, Sauveur ». Le prophète des Poissons s’est imposé par divers miracles, dont la pêche miraculeuse, emblème d’un message d’Amour universel. Avec un filet plein de… poissons.
Les chrétiens ou pisciculi (petits poissons) ne dissocient pas le Christ et sa mère, la Vierge Marie. Ils ignorent peut-être que la Vierge, sixième signe du zodiaque, est le signe opposé et complémentaire à celui des Poissons. Savent-ils alors, qu’il n’y a non pas un, mais deux poissons sur toutes les représentations de zodiaque depuis des millénaires ? Le second pourrait être le prophète d’Allah, arrivé peu de temps après Jésus, ou encore le fameux Antéchrist des prophéties …
Tout cela a-t-il un sens ? L’ère du Verseau existe-t-elle, et succédera-t-elle à celle du Grand Poisson (autre nom pour Jésus) ? Tout cela signifie-t-il que les planètes ont décidé que nos pères fondateurs prendraient les attributs et apparences des signes zodiacaux dont on pensait traverser l’ère ? Pour moi la réponse est simple. Même si de source sure, Gilgamesh symbolisait le Taureau, Abraham le Bélier et Jésus les Poissons, peut-on en déduire qu’il existe une astrologie à l’échelle de l’histoire de l’humanité ? Un seul signe qui englobe une si grande partie de notre histoire ? On peut prouver toutefois que les symboles astrologiques sont bien là et qu’ils coïncident, qu’on le veuille ou non, aux ères zodiacales correspondantes.
