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 ENVIRONNEMENT.......

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maouzy59

maouzy59


Messages : 677
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Localisation : NORD DE LA FRANCE

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MessageSujet: ENVIRONNEMENT.......   ENVIRONNEMENT....... EmptyMer 15 Juil - 13:32

JE SUIS CERTAINE.......QU'IL N'Y A PAS QUE DANS LE NORD !!!!!!!!

Eaux usées : Nos boues sont-elles sans danger ?



mercredi 15.07.2009, 04:46 - PAR ÉLODIE ADJOUDJ ENVIRONNEMENT....... Nos-boues-sont-elles-sans-danger-1808398.jpg Pour les acteurs de la filière, il n'y a pas de craintes à avoir sur l'épandage. Pour les agriculteurs, qui récupèrent gratuitement les boues, c'est un service rendu. PHOTO ÉDOUARD BRIDE

| ENVIRONNEMENT |



En filtrant nos eaux usées, les stations d'épuration produisent des boues urbaines qui peuvent être réutilisées comme engrais sur les terres agricoles. Mais ce recyclage, très répandu dans la région, ne fait pas l'unanimité. Régulièrement, des élus locaux montent au créneau, au nom du principe de précaution. Car outre leurs qualités fertilisantes, ces boues contiennent aussi micropolluants, métaux lourds, pathogènes et hydrocarbures... Certes encadrée, la pratique est-elle sans risques ?

Alors qu'en France, 60 % des boues d'épuration sont réemployées par la filière agricole, ce taux dépasse les 80 % dans la région. « Question de choix politique », pour Cécile Gallian, de l'agence de l'eau Artois-Picardie. Après la Somme, la région est, en effet, la deuxième à avoir organisé la filière, en créant des structures comme le SATEGE, chargé du suivi des épandages. « C'est un choix de société. Chaque habitant produit 54 g de boues par jour. Ces déchets, il faut les éliminer. Sinon, on arrête de faire la vaisselle ou d'aller aux toilettes... », défend la spécialiste.
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En 2007, 87 500 tonnes de boues sont ainsi sorties des 343 stations d'épuration de la région. « Si on n'épand pas, il faut incinérer. Et c'est un incinérateur tous les 50 km qu'il faudrait... Il faut donc voir les meilleures solutions quand on met tout à plat », argumente-t-elle.
Des risques mesurés ?




Seulement 10 % des boues sont aujourd'hui traitées par incinération. Et à côté de la mise en décharge (8 %) ou de la végétalisation (remettre la terre là où il y a des besoins, 1 %), l'épandage est « la moins mauvaise des solutions », martèlent les acteurs de la filière.
L'impact éventuel sur la santé ? Le discours, en réponse, est rodé. « De nombreuses analyses sont effectuées. Les producteurs sont soumis à l'autocontrôle. Dans les grosses stations, il y a une analyse par semaine. Sans compter les contrôles inopinés », avance Pierre Six, directeur du SATEGE du Nord.
Mais en dépit de la législation, plus stricte depuis la fin des années quatre-vingt-dix, une nouvelle crise de la vache folle ou un autre scandale font peur. Les exploitants viennent d'ailleurs d'obtenir la constitution d'un fonds de garantie, longtemps réclamé, pour être indemnisés « au cas où... ».
Certains industriels de l'agroalimentaire, comme Bonduelle (lire ci-contre), appliquent même une réglementation plus stricte. Et l'agriculture biologique, elle, exclut tout recours aux boues d'épandage. De quoi laisser planer le doute.
Partout dans la région, comme dans l'Artois récemment, des conseils municipaux prennent donc des délibérations contre les épandages. Mais les élus restent pourtant peu loquaces sur la question. Tout juste lâchent-ils, résignés et à demi-mots, que le préfet seul tient les rênes. Et c'est finalement l'ancien maire d'Herlies, dans les Weppes, qui livre un début d'explication.
« Lobby puissant »


Jules Hayart explique que la commune s'était opposée à la pratique en 2001 et avait menacé de rupture de bail les exploitants des terres communales. « Avec les limons et les nappes superficielles, le risque d'oxydation est extrêmement dangereux. Il y a un danger potentiel mais on continue pour des raisons mercantiles », s'insurge-t-il. Une position qui aurait fini par lui coûter son siège : « L'agriculture est un lobby puissant. Si je ne suis plus maire, c'est aussi parce que j'ai toujours dit cela haut et fort », confie-t-il.
De son côté, Cécile Gallian reconnaît qu'« il y a une part de risque ». Mais pour elle, « l'important est d'avoir des garde-fous, de la traçabilité et de la transparence. Cette filière des épandages est la plus suivie et donc la plus sécurisée ». « Le risque nul n'existe pas. Si on respecte la législation, il n'y a pas de problème », appuie Pierre Six. « La veille sanitaire, en place depuis plus de dix ans, n'a rien recensé et les sols sont surveillés », affirme Cécile Gallian. Qui ajoute que « 4 % des effluents organiques épandus sont des boues d'épuration et que seul 1 % de la surface agricole est épandu chaque année dans le bassin Nord - Pas-de-Calais - Picardie ».
Reste que les chiffres sur le nombre exact de parcelles ou d'hectares concernés dans la région sont difficiles à obtenir. Et les recherches continuent pour des stations d'épuration sans boues. Une solution, la plus sûre, qui ferait taire la polémique.
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